Ma Nouvelle-France
(Patrick Doyle, Luc Plamondon)

Mon bel amour, mon bel amant
J'arrive au bout de tous mes tourments
Ces quelques mots du fond de ma prison
T'atteindront-ils un jour?

Garde ton corps tout contre moi
Sers-moi très fort pour la dernière fois
Ton souffle chaud brűle encore sur ma peau
Comme au premier jour

Tu m'a donné l'amour
Il sera ma lumière
Je l'emporte en moi
Et quand j'aurai trop froid
Il me réchauffera sous la terre.

Et toi ma belle enfant
Je n'aurais eu le temps
Que de te montrer le mot "amour"

Quand j'aurais survolé le vent
Quand j'aurais traversé le néant
Pour me trouver devant le grand géant
Je veillerais sur toi

Je t'ai donné le jour
Souviens toi de ta mère
Et surtout n'oublies pas
Les violences de l'amour
Sont égales au violence de la guerre.

Adieu mon tendre amant, ma douce enfant
Mes deux amours
Adieu mon beau pays
Adieu ma nouvelle France
Ma nouvelle France...